• octobre 18, 2024

Naufrage sur le lac Kivu : une contradiction sur le bilan entre le gouvernement provincial du Sud-Kivu et celui du Nord-Kivu.

Le bilan du naufrage du bateau MV/Merdi reste à présent controversé.
Le bilan est établi différemment dans tous les coins au Sud-Kivu comme au Nord-Kivu, selon différentes déclarations.

Selon le bilan établi par le gouverneur de province Jean-Jacques Purusi quant à ce naufrage, il s’agit de 78 morts, 87 disparus et 9 rescapés et du côté Nord-Kivu, et selon le vice-gouverneur de province, l’on note un bilan de 23 décès et 58 survivants sans toute fois parler des disparus !

Cela intervient pendant que d’autres sources précisent que plus de 600 passagers étaient à bord de l’équipage, et jusque là on ignore le vrai bilan à établir.

Cette contradiction entre les deux gouvernements provinciaux fait couler beaucoup d’encre, et personne ne connait exactement le vrai bilan à dresser pour ce naufrage.

Des messages de compassions de différents leaders sociopolitiques fusent de partout pour apporter un soutien aux populations de Minova et Goma victimes de ce naufrage.

Pour sa part, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI CHUNVI YA CONGO, a émis un communiqué de presse exprimant son indignation face à cet énième drame. Cette organisation de la société civile appelle à une série de réformes et de mesures urgentes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

La NDSCI exprime d’abord sa profonde compassion aux familles des victimes et aux rescapés.
Jean Chrisostome Kijana recommande au gouvernement congolais de prendre en charge tous les frais de soins pour les survivants hospitalisés, ainsi que d’assurer des funérailles dignes pour les victimes. Ces mesures visent à alléger la douleur des familles endeuillées et à soutenir les rescapés dans leur convalescence.

Pour rappel, c’est le jeudi 3 octobre 2024 pendant les avant-midi que le bateau MV/Merdi en provenance de Minova pour Goma a chaviré à Kituku causant ainsi plusieurs décès, des disparus et d’énormes pertes matériels, une catastrophe qui a laissé plusieurs familles en détresse à Minova comme à Goma.

Par Samson Nyandabaga Fabrice 

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