Kamanyola, Sud-Kivu – Les parents de Kamanyola tirent la sonnette d’alarme face à une montée inquiétante de la délinquance juvénile dans leur communauté.
Selon plusieurs témoignages, de nombreuses jeunes filles âgées de 14 à 16 ans quittent Kamanyola pour se rendre à Misisi, une zone minière réputée pour ses conditions de vie difficiles et ses dangers.
Une Migration Inquiétante
Les parents rapportent que ces adolescentes sont souvent attirées par des promesses de travail et de meilleures conditions de vie. Cependant, la réalité sur place est bien différente. Des sources locales indiquent que, certaines de ces jeunes filles finissent par être recrutées dans des bistrots où elles sont exploitées sexuellement. Cette situation crée une grande inquiétude parmi les familles qui craignent pour la sécurité et l’avenir de leurs enfants.
Appel à l’Action
Les parents de Kamanyola appellent les autorités locales et les organisations de protection de l’enfance, à intervenir de toute urgence. Ils demandent des mesures pour sensibiliser les jeunes aux dangers de ces migrations, et pour renforcer la surveillance et la protection des mineurs dans la région.
Témoignages et Réactions
Marie, une mère de famille, partage son désarroi : “Ma fille de 15 ans a quitté la maison il y a deux mois. Nous n’avons plus de nouvelles d’elle. Nous sommes très inquiets et nous ne savons pas quoi faire.” De nombreux parents partagent ce sentiment d’impuissance et de peur face à cette situation alarmante.
Les autorités locales, quant à elles, reconnaissent le problème et promettent de prendre des mesures pour protéger les jeunes filles, et lutter contre l’exploitation sexuelle dans les zones minières.
La situation à Kamanyola nécessite une réponse rapide, et coordonnée pour protéger les jeunes filles vulnérables et assurer leur sécurité. Les parents, les autorités et les organisations de la société civile doivent travailler ensemble pour mettre fin à cette crise et offrir un avenir meilleur à ces adolescentes.
Par Hassan Shabani