Les autorités locales, provinciales et nationales sont invitées à s’impliquer pour éradiquer la résurgence des cas de fusillade, meurtre et enlèvements dans le groupement de Kamanyola, plus spécialement dans le village de Migina, à Kalunga en territoire de Walungu, au Sud-Kivu.
Cette recommandation est du Président de la Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC, ce lundi 29 Janvier 2024. Selon Wenceslas Birindwa Bisimwa, le village de Migina, à Kalunga est devenu un espace des actes de banditisme qui se déguisent en meurtre, fusillade et enlèvement.
Le cas le plus récent est celui d’un couple de 9 enfants et 19 arrières petits fils qui a été enlevé la nuit du samedi. La matinée de ce dimanche 28 Janvier, l’homme et sa femme ont été retrouvés morts abandonnés dans un trou.
“Les assassins ont utilisé des armes blanches pour éliminer ce couple après l’avoir ligoté“, dit-il à Flash FM Kamanyola.
La même source renseigne également qu’un autre cas de braquage d’un motocycliste et une fusillade d’un homme dans ce village.
“À cela s’ajoute, le décès tragique par fusillade de l’activiste des droits humains et directeur d’une école primaire de la place Gumaguma Kahimbi Justin à l’espace d’un mois”, ajoute-t-il.
Pour cet acteur de la Société Civile, tous ces cas doivent nous obliger à mettre de la pression sur les organes sécuritaires qui doivent veiller et sécuriser la population, et leurs biens.
Il recommande également d’élargir les conseils de sécurité et prendre des mesures sécuritaires supplémentaires pour déjouer ces manœuvres.
“Toutefois, les auteurs de ces actes doivent être retrouvés et condamnés conformément à la loi”, recommande la NSCC.