• janvier 8, 2025

Walungu : augmentation à grande échelle de la séparation de couple marié à Kamanyola

La séparation de couple marié ne permettrait pas à la femme de faire la prostitution et vendre son corps, mais plutôt c’est le moment de réfléchir sur son avenir ! Mais hélas, plusieurs femmes, après la séparation, elles s’adonnent à la débauche, et vendent leurs corps.

Constant fait par le reporter de votre radio dans différents villages du groupement de Kamanyola au cours de l’année 2024, une situation qui humilie la femme.

Cela se constate particulièrement chez les femmes mariées, qui se séparent de leurs époux, elles rentrent chez elles, certaines d’elles s’occupent des petites activités commerciales pour la survie quotidienne, d’autres se décident de vendre leurs corps dans le seul objectif de gagner facilement la vie.

La situation actuelle semble anormale, car l’infidélité a gagné du terrain, et plusieurs foyers sont en débandade, où l’époux ne parle plus avec son épouse, et cette dernière pense que la meilleure des solutions c’est de regagner sa famille biologique.

L’on constate également que, la majorité de ces femmes qui souhaitent rompre leur foyer et revenir chez elles, sont celles qui n’ont que deux ou une naissance dans le mariage, et pensent que rester seule est la seule voie idéal leur permettant de vivre une vie libre.

Une femme déjà séparée de son époux contactée par votre radio précise : « je ne trouve plus l’importance de reste en foyer. Mon mari me traitait déjà comme une esclave, une bête. Maintenant je suis libre, et fais mes petites activités commerciales sans aucune pression et sans être maltraitée comme c’était le cas dans mon foyer » raconte cette jeune femme de deux enfants loin de son mariage.

Par ailleurs, une autre femme célibataire indique qu’elle n’a plus besoin d’un homme, surtout qu’elle vaque librement à ces occupations et ne manque rien, quoiqu’elle n’a pas de mari.

« Toutes les femmes ne sont pas les mêmes. Je me sens à l’aise d’être seule. Je ne manque rien. Je fais mes activités pour m’auto-prendre en charge financièrement »

Elle ajoute : « Ici à Kamanyola, des femmes se séparent de leurs maris, au lieu de commencer une autre vie , elles pratiquent la prostitution croyant que c’est la seule voie pour réussir la vie. Quand une femme fait la prostitution juste après son divorce, cela témoigne son éducation reçue dès le bas âge » a-t-elle martelé.

Nos sources font entendre que, nombreux parents ont une part de responsabilité dans la séparation de leurs filles. Ils n’ont pas le temps de leur prodiguer conseil, moins encore leur apprendre la vie. Ses filles rationnent à travers cette pratique, et les parents s’en félicitent sans savoir qu’ils mettent en péril l’avenir de leurs enfants.

D’autres encouragent leurs filles de fuir le foyer, disant qu’elles trouveront d’autres maris.

« Ma fille, restes à la maison et tu trouveras un homme digne et capable, et d’ailleurs tu es encore trop jeune et belle. Abandonne ce mari qui ne prend pas soin de toi » disent certains parents.

Par conséquent, la séparation de couple marié expose surtout les femmes à des diverses maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA, la blennorragie et autres.

À noter que certains parents sages donnent conseils aux mamans de bien éduquer leurs filles pour qu’elles soient éducatrices dans leurs foyers.

« Tu es une maman, dis à ta fille de ne pas rompre avec un homme sans aucune raison valable. Aussi, si cela arriverait, que vos filles restent postives et attendent quelqu’un d’autre car cela n’est pas la fin du monde » disent-ils.

Les femmes déjà séparées de leurs maris, doivent réfléchir sur quelques métiers au détriment de la prostitution .

Retenons que, Kamanyola est une entité cosmopolite se trouvant au carrefour des pays des grands lacs notamment, le Rwanda, le Burundi et la R.D. Congo où l’on observe une diversité sociale importante.

La Rédaction

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