Clôture d’un atelier de formation ce samedi 25 Mars 2023 à Kamnyola en territoire de Walungu. L’objectif de l’atelier portait sur: la vulgarisation du cadre juridique portant sur le statut du pouvoir coutumier, la décentralisation, la déconcentration et la bonne gouvernance.
Cet atelier de formation de deux jours a regroupé une vingtaine de participants dont les leaders locaux, des acteurs étatiques et associations des femmes et jeunes du groupement de Kamanyola à l’EP Kashenyi.
D’entré en jeux, le formateur venu du GJ, a dit: « Nous sommes venus formés durant 2 jours les leaders locaux et d’autres couches de la population de Kamanyola sur la vulgarisation des lois portant statut du pouvoir coutumier, la loi sur les entités territoriales décentralisées, loi sur les entités déconcentrées et la bonne gouvernance . Cella va permettre à la population de participer activement à la gestion de la chose publique» a souligné Shamanvu Désiré animateur au sein du groupe Jérémie
Au sortir de ces assises, les participants ont dévoilé la quaintessence de la matière : « On nous a capacité sur les rôles du chef de groupement, les rôles de l’administrateur du territoire, les rôles du chef de village et comment nous devons nous comporter nous jeunes de Kamanyola etant donné que nous vivons dans un groupement. Cela nous a civilisé car nous étions ignorant.» rétorque Bulumba Patrick, participant et acteur de la société civile
Pour Tubatunziye Beatrice point focale du groupe Jérémie: «les coutumes rétrogrades continuent à piétiner les droits de la femme dans différentes entités. Au point que la femme n’a pas droit d’hériter le bien de son père. Et d’ajouter : Nous les femmes sommes délaissées, on nous abandonne je ne sais pas pourquoi. Quand le chef du village décède ou s’il est amorti, sa fille qu’elle soit âgée ou pas, elle doit être écartée au détriment de son petit frère. Ce qui témoigne à suffisance que la femme est déconsidérée dans la communauté, disant qu’elle ne peut accéder à aucun poste laissé par son père selon la coutume » déploré TUBATUNZIYE.
A la demande des participants, toutes ces déconsidérations à l’égard de la femme, devraient prendre fin, étant donné que nous sommes dans un pays démocratique et qui prône la parité.
Samson Nyandabaga