FLASH FM Après plusieurs semaines qu’une audio, devenue virulente sur les réseaux sociaux laissant entendre la présidente de la société civile force vive noyau de Kamanyola, affirmé qu’à 70% des habitants de Kamanyola sont des étrangers, le conseil local de la jeunesse, à travers sa correspondance, appelle la coordination provinciale de cette structure citoyenne de suspendre l’auteur de ces propos, notamment Me.Josephine Mugoto.
«Les propos haineux et tribaux de Joséphine Mogoto sur la jeunesse de Kamanyola en particulier et la population en générale, portent atteinte à l’intégrité et à la sécurité durant ce temps où des relations sont tendues entre le Rwanda et la RDC. Jugeant ses propos d’injurieux et de préjudiciable pour l’unité communautaire à Kamanyola, la coordination provinciale, est invitée à suspendre cette dame d’urgence pour renouveler le tissu social déjà déphasé», indique la correspondance du conseil local de la jeunesse (CLJKA), dont la copie a été déposée à Flash fm.
Selon Bahati Edam président du conseil local de la jeunesse, c’est inadmissible qu’une personnalité, responsable d’une structure citoyenne, qualifie sa communauté des étrangers. Ces faux bruits, remplis de ségrégation mérite un châtiment pour une correction des toutes formes. Également, l’auteur doit rendre à la communauté leurs biens ingurgités; notamment, un dépôt de stockage, les terres agricoles financées par les organismes et d’autres infrastructures communautaires.
S’agissant des la promotion de la paix à Kamanyola, les organisations locales, régionales et internationales, sont demandées de lire la jeunesse en copie et sentir que Joséphine Mogoto n’est nul part actrice de la paix à Kamanyola pour ces propos désobligeants.
Jusqu’à présent, la présidente de la société civile force vive de Kamanyola, ne s’est pas encore prononcée quant à ce malgré la sollicitation de Flash fm.
Signalons que ce samedi 29 juin 2024, une réunion convoquée par la société civile force vive dans la salle Laboremus, a connue une fin incidentielle. Les jeunes de la CLJKA se sont pris aux participants, leur interdisant toute activité pendant les heures du salongo.
Rédaction
