FLASH FM Début ce lundi 27 février, du procès en audiences foraines organisé par la cour militaire du Sud-Kivu, à Kamanyola, dans le territoire de Walungu, dans le but de lutter contre les impunités basées sur les violences, avec l’appui de la Fondation Panzi.
Au total, 20 éléments de l’armée et de la police nationale congolaises auront à répondre des faits de viol et violences sexuelles retenus à leur charge, lors des séances qui se tiennent en audience publique, dans la cour de l’enceinte du bureau du groupement de Kamanyola.
Pendant 10 jours, ces militaires et policiers seront face à leur juge naturel ! Parmi eux, on note la présence de deux officiers supérieurs, dont un major et un colonel, tous poursuivis pour viol sur mineurs !
Les 18 autres prévenus reviennent devant le juge de cour en guise de recours, après avoir été condamnés respectivement par le Tribunal militaire de Garnison d’Uvira ainsi que celui de Bukavu.
Notons que la Fondation Panzi intervient dans ce procès notamment dans l’appui financier et technique à la cour militaire, mais également dans l’accompagnement des victimes et des leurs familles, qui se sont constituées parties civiles. Ainsi, 3 avocats issus de la clinique juridique, un psychologue et une assistante psychosociale ont été commis à leur accompagnement.
La Fondation Panzi intervient à travers le projet PRVBG CdE, appuyé par le Fonds social de la RDC.
Sauf changement, les jugements seront rendus en date du 9 mars 2023.
Asifiwe Barhebwa
