En marge des travaux de la 52e session du Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies ouverts ce lundi 27 février 2023 à Genève en Suisse, le Chef de l’État Félix est revenu sur les élections générales prévues en décembre de cette année.
Pour lui, la Guerre du M23 risque d’avoir un impact sur le processus électoral qui selon lui, venait de prendre un élan considérable.
« Toutefois la persistance de la guerre à l’Est de notre pays risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones », a prévenu le président de la République.
Par ailleurs, le Chef de l’État congolais a réitéré son appel à l’endroit de la communauté internationale à imposer des sanctions contre le Rwanda, agresseur de la RDC les rebelles du M23.
« C’est pourquoi, il est impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda à l’Est de la République Démocratique du Congo pour créer les conditions objectives de réalisation des actions en faveur de ses valeurs universelles pour lesquelles de tout le temps dans le monde les peuples se sont battus jusqu’au sacrifice suprême. On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales en République Démocratique du Congo tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes », a-t-il lâché.
Notons que depuis la Résurgence de la rébellion du M23, Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce qui est corroboré par des experts de l’ONU et plusieurs pays occidentaux, bien que Kigali s’en défende. Plusieurs initiatives diplomatiques, infructueuses jusqu’à présent, ont été lancées, notamment par l’EAC, qui a créé une force régionale censée s’assurer du retrait du M23 des positions conquises depuis un an.
Samson Nyandabaga