FLASH FM Les voyageurs dont leur point de départ ou la fin se trouve à l’Essence Major-Vangu dans la commune d’Ibanda au Sud-Kivu sont aigris. Ces derniers désapprouvent les actes des brutalités de Bakokayi sur leurs colis. Telle est le gros de l’interview réalisée à l’Essence entre certains voyageurs et le reporter de la Radio Flash Fm de Kamanyola ce Jeudi 29 décembre 2022.
« Au bout de quelques minutes au parking de l’agence Okapi, une maman vient avec son sac en direction d’Uvira. Quatre hommes musclés se précipitent sur elle. L’un réussi à lui arracher le sac qu’il va apporter du coté de son agence pendant que l’autre va se démarquer et soulever la mère d’environs 35 ans jusqu’au portail du bus de l’autre coté » raconte notre reporter surplace.
Se rapprochant immédiatement des autres voyages, ils ont dit bien que ces pratiques les mettent mal à l’aise. Et estiment que les autorités n’y mettent pas assez d’attention.
« Ça exagère ici à l’Essence. Ces gents qui font de l’accueil au sein des agences communément appelés Bakokayi nous brutalisent. Ils nous arrachent forcement nos fagots et nous imposent de voyager dans leurs agences. Or quelqu’un en plein voyage une fois au parking doit se choisir librement l’agence de voyage. Ce que font ces Bakokayi simplement c’est de la violence morale et physique » Indique mademoiselle FAZILI BIGUNDA rencontrée sur l’espace.
A coté un papa tient fortement sa Mallette et nous dit : « Je m’appelle BIGABWA Jérôme, je voyage pour Baraka. Personnellement j’ai toujours été victimes de ces séquestrations de la part de ces Bakokayi. Un jour pendant qu’ils se précipitaient sur moi j’avais perdu mes pièces et de l’argent » Témoigne ce passager tout triste.
Les restes des passagers entretenus avec, proposent aux autorités chacun en ce qui le concerne de désengorger cet espace. D’interdire de force et de degré cette pratique maléfique. De suspendre les agences qui passeront outre les mesures réglementaires.
Malgré les plaintes des voyages, ces incriminés Bakokayi précisent : « C’est ça notre occupation de revenue quotidienne. Selon eux, ils gagnent en fonction des passagers embarqués».
Disons en fin que ce phénomène d’embarquer avec brutalité les passagers a niveau de l’Essence ne date pas d’hier. Différentes mesures ont déjà été prises aux différents niveaux par les autorités pour juguler cette pratique mais sans succès.
Christian BUNANI
